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à travers les public schools

Londres, dans le quartier d’Hammersmith. Là on est assez loin du centre malsain et enfumé pour avoir des internes, et d’autre part beaucoup de parents sont venus se loger aux environs ; l’Underground (chemin de fer souterrain) met en communications rapides avec la cité ceux qui y ont des affaires quotidiennes, et ils peuvent avoir leurs enfants auprès d’eux sans préjudice pour la santé de ceux-ci. Mais, à Westminster, on a pensé que, si l’on n’adoptait pas cette mesure radicale : le transfert à la campagne, il fallait respecter les souvenirs historiques et demeurer à l’ombre de l’abbaye ; après bien des tergiversations, on est resté, et il semble désormais à peu près certain qu’on ne bougera pas.

Le head master s’en félicite. Bien qu’il n’aime pas beaucoup les public schools et Eton en particulier, il admet qu’il faut des collèges comme ceux-là ; mais lui, personnellement, se place à un point de vue très différent : il songe à la classe moyenne et voudrait voir l’instruction secondaire plus répandue. Sans doute il y a des bourses nombreuses qui procurent à l’élite de cette classe une éduca-