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à travers les public schools

qu’ils sont dehors, échappent complètement à l’œil du maître ; aussi j’imagine qu’à plusieurs kilomètres à la ronde le district n’a plus de secrets pour eux. En été même, plus de 150 élèves sont trois fois par semaine dispensés de l’appel, de sorte que de 2 heures 10 à 6 heures 30 rien ne vient restreindre leur complète indépendance, et, s’ils ne prennent pas part aux jeux, ils peuvent courir dans la campagne aussi loin qu’ils veulent. « Nous n’avons jamais eu à nous repentir de les avoir mis à ce régime, » constate avec une légitime satisfaction un des maîtres.

Ceux-ci sont au nombre de 34. Je remarque ici, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’observer ailleurs, qu’ils aiment à circonscrire leurs programmes d’étude, par exemple à faire leur classe d’après un auteur ou même d’après un livre déterminé : je serais tenté de croire cette méthode fructueuse pour l’élève, qui doit apprendre ainsi plus facilement et retenir mieux, mais inférieure pour le professeur, qu’elle empêche de composer d’avance son cours d’après différents auteurs. Cela est vrai surtout pour l’histoire : pour les langues vivantes