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la chronique

là le trouble dans les rangs des fidèles aussi bien que des adversaires.

L’encyclique Vehementer nos.

Nous avons exposé l’an passé[1] la façon dont s’était préparée cette grande réforme de la séparation de l’Église et de l’État dont les événements plus encore que la volonté des hommes avaient fait une réalité après que, si longtemps, l’avaient tenue pour inabordable, non seulement les républicains modérés mais même les radicaux ; nous avons dit quelle part les uns comme les autres avaient prise à la confection de la loi, comment le libéralisme bien intentionné d’hommes aussi séparés d’opinions que MM. Briand et Ribot s’était efforcé de la rendre acceptable à tous ; nous avons ajouté que personne n’avait sérieusement relevé le caractère d’indemnité revêtu par le budget des cultes, bien que ce caractère non spécifié clairement dans le Concordat mais ressortant des faits eux-mêmes, eût été solennellement reconnu en 1830 par le Congrès révolutionnaire

  1. Voir la Chronique de 1905, chap. ix.