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la chronique

giène s’en trouve fort mal ; beaucoup d’exercices, l’escrime surtout, se pratiquent de la sorte dans des locaux clos et insuffisamment aérés alors qu’on pourrait fort bien les pratiquer en plein air. En 1905, au Congrès olympique de Bruxelles, M. Gustave Rives avait présenté les plans du gymnase moderne urbain comprenant : manège, — terrain de tennis — salles de gymnastique, de paume, de boxe, d’escrime — allées de tir — piscine de natation. C’était un plan luxueux pouvant servir de type dégressif c’est-à-dire être simplifié et diminué selon les ressources des constructeurs. Cette fois on se préoccupa d’établir le plan du gymnase rural sur un type progressif susceptible d’extension et de perfectionnement ad libitum.

En ce qui concerne le lieu des concours, la Conférence se trouva unanime pour reconnaître que l’ancien stade n’était plus approprié aux besoins modernes et que, ni au point de vue artistique ni au point de vue pratique, les lignes et la forme n’en devaient être données en exemple. Autant il est heureux que le stade athénien ait pu être relevé de ses ruines et reconstitué, autant il semblerait regrettable de voir des cités