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Architecture.

Le premier ordre de questions à débattre avait trait à l’architecture. Deux édifices à considérer : d’une part, le gymnase lieu d’exercice ; d’autre part, le stade lieu de concours. Que doivent être le gymnase et le stade modernes ? On demandait à la Conférence de le déterminer. Elle n’y manqua pas. Il lui parut que le gymnase moderne n’avait rien de mieux à faire que de reproduire, dans ses conceptions essentielles, le gymnase antique ; c’est-à-dire qu’elle suggéra un édifice groupant autant que possible tous les sports et composé d’espaces de plein air entourés d’abris facultatifs. Il est évident que rien n’est plus illogique et plus incommode que l’éparpillement actuel des établissements de culture physique. Manèges, salles d’armes, piscines sont isolés les uns des autres, séparés parfois par de grandes distances ; une telle organisation incite à la spécialisation, arrête le développement de la véritable idée sportive qui est une idée d’ensemble et augmente beaucoup les frais ; elle est donc triplement défectueuse. On pourrait même dire : quadruplement car l’hy-