aux caractéristiques de la vie moderne » et leur célébration alternative de quatre ans en quatre ans dans les grandes villes du monde. Dès alors, il avait été acquis que le principe olympique devait revivre dans son entier et que, par conséquent, un jour viendrait où les Arts et les Lettres seraient de nouveau conviés à faire partie des Olympiades. Tel était l’objet de la Conférence de la Comédie Française. Elle s’assembla au foyer du théâtre en présence d’une nombreuse assistance parmi laquelle se trouvaient autour de M. Jules Claretie, de Madame Bartet et de M. Mounet-Sully, beaucoup d’artistes et d’écrivains français et étrangers. La session dura trois jours. L’hôtel du Touring Club de France avait été mis d’autre part, à la disposition du Comité International Olympique en vue d’y tenir les séances de commission. Comme il est d’usage pour tout congrès, des fêtes eurent lieu ça et là pendant ces trois jours et l’ensemble parut très réussi. Il importe surtout de prêter attention aux décisions prises ou plutôt aux vœux émis car il ne pouvait s’agir que d’émettre des vœux ; ceux-ci toutefois, à la différence de ce qui se produit trop souvent, furent pris en rapide et sérieuse considération.
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la chronique