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dénie à tout État européen le droit d’intervenir par la force pour obliger un État américain quelconque à remplir des obligations financières contractées par le second envers le premier. Nous n’avons pas à discuter ici cette étrange prétention ni même à étudier le détail des arguments sur lesquels on l’appuie. C’est une affaire amorcée, non résolue et qui peut ne pas l’être de si tôt. La France ne saurait faire dépendre le respect des intérêts d’un grand nombre de ses nationaux et l’observation des égards qui lui sont dus à elle-même de la présentation à un congrès quelconque d’une proposition émanée d’une individualité sans mandat.