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par le travail tendraient à se réduire dans une énorme proportion.

Les approches de l’impôt progressif.

Nous ne parlerons pas des mesures que proposait M. Poincaré pour équilibrer le budget de 1907 puisque son projet disparut avec lui. Dès avant la retraite de M. Sarrien, le ministre des Finances et la Commission du budget s’étaient pris de querelle, celle-ci reprochant à celui-là sa trop grande franchise ; elle voulait à tout prix ramener le chiffre des dépenses prévues pour 1907 au dessous de trois milliards et, comme il y avait là une sorte de supercherie, M. Poincaré s’y refusait. Aussi se montra t-il tout empressé à se retirer quand M. Clemenceau constitua un nouveau cabinet dans lequel d’ailleurs on ne le priait de rester que pour la forme, si tant est même qu’il en ait été prié. M. Poincaré en somme se bornait à réclamer pour 153 millions d’impôts nouveaux. Il s’abstenait de signaler les économies d’ordre général susceptibles de remédier à la situation présente. Dans son discours d’avant les élections,