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lors du dégrèvement. Ainsi l’impôt sur le papier ; établi en 1871 et estimé comme rapport à 12 millions, figure pour 14 à sa suppression en 1885. De même l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières estimé à 34 millions en a produit 86 en 1905. De même encore l’impôt sur les bicyclettes, même réduit des deux tiers, produit trois fois plus que n’était estimé au début son revenu intégral. Il n’est donc pas juste de soustraire purement et simplement l’une de l’autre, le total des dégrèvements et le total des impositions. Mais la chose n’a qu’une importance secondaire. Ce qui est intéressant, c’est de noter le sens et la portée du mouvement. Ainsi, les contributions directes (en ce qui concerne la part de l’État, car il reste la part des communes dont nous ne parlons pas ici) n’ont été sensiblement allégées que par 16 millions de détaxe sur les petites cotes foncières. L’enregistrement et le timbre accusent 248 millions d’augmentation (atteignant principalement les capitalistes) contre 63 millions de dégrèvement au profit de l’ensemble des contribuables. Au chapitre des douanes, tandis que l’augmentation est de 283.800.000 francs, il y a 185.500.000 francs de détaxes s’appliquant pour