traitements de chanoines ; les vides causés par la mort dans leurs rangs ne sont plus comblés et, de ce chef, le budget a économisé en 18 ans 932.000 francs. La grosse dépense cultuelle ressort au paragraphe des « Desservants et vicaires. » La plupart sont, en fait, des curés étant seuls chargés du soin d’une paroisse. On fait pourtant une distinction entre eux et les curés proprement dits. Leurs traitements vont de 1.300 à 900 francs. Leur nombre est de 31.000 (avec 3.451 curés, cela ne fait pas même un prêtre par commune puisqu’il y a en France 36.000 communes sans compter les colonies). Ils émargent au budget de 1904 pour 30.500.000 francs seulement, en raison de certaines vacances. Un crédit de 675.000 francs est destiné à assurer le service des pensions et des secours aux prêtres âgés et infirmes. 1.408.000 francs sont affectés à l’entretien des immeubles diocésains et 295.000 francs à la restauration des cathédrales. 86.000 francs sont nécessaires pour l’inspection et la direction des travaux (remarquons en passant la disproportion entre ces 86.000 francs nécessaires pour conduire travaux qui se montent à 1.703.000 francs !) Enfin 1.742.000 francs sont accordés par l’État
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la chronique