Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1904.djvu/228

Cette page n’a pas encore été corrigée

xi

LES PROGRÈS DE LA MUTUALITÉ

Un matin de 1904, Paris regarda passer le cortège de la « Mutualité » et s’étonna. Le cortège était très long et défilait avec de grands honneurs. Le président Loubet prenait sa part de ces cérémonies et les journaux annonçaient qu’il s’était vivement réjoui du titre de « premier mutualiste de France » qu’on lui avait décerné à cette occasion. Sur les lèvres des parisiens se formulait la question : « qu’est-ce donc que la Mutualité ? » Jamais terme, il faut le dire, ne signifia moins ; il est même rare qu’une expression empreinte d’une netteté aussi brève