quand Louis xi dépouilla la maison de Bourgogne, la Flandre avait drainé vers elle les forces artistiques dont Dijon était resté longtemps le foyer.
Ce qui advint par la suite est aisément explicable. La gloire première de Paris ne lui revint plus. Aussi bien les successeurs de François ier eurent autre chose à penser qu’à favoriser cette résurrection. Il eût fallu pour y réussir des princes très éclairés, d’un vouloir ferme, assis sur un trône stable, libres de gouverner au sein d’une atmosphère pacifique et prospère. Tel n’était pas certes le milieu ambiant. Il eut fallu surtout lutter contre ce que M. Lafenestre appelle si justement « l’invasion officielle des virtuoses expéditifs de l’Italie ». Le resplendissement du véritable art Italien avait eu pour conséquence naturelle d’imposer à l’admiration universelle tout ce que produisait la péninsule : la foule des non connaisseurs entraîna l’élite des connaisseurs. La mode et le pédantisme s’en mêlèrent aussitôt. On dédaigna ce qui s’inspirait directement de la nature, ce