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la chronique

d’une pareille organisation pour songer à utiliser à son profit la machinerie maçonnique et les ambitions qui s’y démenaient. On le vit bien, d’ailleurs, aux échanges de courtoisies qui ne tardèrent pas à s’opérer entre le premier ministre et les Loges. Celles-ci ne manquèrent pas, au cours de ses déplacements, d’envoyer des délégations le saluer dans les villes où il passait et ces délégations furent reçues presque au même rang — et souvent avec beaucoup plus d’égards — que les délégations des corps constitués. On le vit surtout au ton de bienveillance protectrice avec lequel les Convents et autres assemblées maçonniques formulèrent à son intention des encouragements significatifs et lui votèrent des ordres du jour impératifs en même temps qu’élogieux. L’humble gratitude dont témoignait M. Combes en recevant communication de ces documents indiquait l’ampleur et retendue des engagements pris par lui.

Les « délégués ».

Il s’en est, du reste, expliqué à différentes reprises avec ce mélange de cynisme naïf et de