Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1904.djvu/148

Cette page n’a pas encore été corrigée
136
la chronique

tes entre M. Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres et le marquis de Lansdowne, secrétaire d’État des Affaires Étrangères. La date unique apposée sur ces multiples documents donne à l’ensemble une unité qui rehausse l’importance des engagements pris et dont l’absence, sans cela, surprendrait quelque peu. Il n’est pas habituel de disséquer de la sorte les stipulations d’un traité général et de varier jusqu’à la rédaction de ses différents chapitres. Quel que soit le motif pour lequel on ait employé ce procédé ; nous n’avons pas à nous y attarder ; il convient plutôt d’examiner la teneur de chacun de ces actes pour apprécier la portée des sacrifices consentis et des avantages obtenus de part et d’autre.

L’Égypte et le Maroc.

La déclaration concernant l’Égypte et le Maroc établit (articles i et ii) que « le gouvernement de Sa Majesté britannique n’a pas l’intention de changer l’état politique de l’Égypte » et que de son côté « le gouvernement de la République française n’a pas l’intention de changer l’état politique du Maroc ». Suivent l’engagement réci-