clergé l’exemple d’une vie sacerdotale vertueuse et régulière. La morale leur doit beaucoup mais les intérêts français n’étant pas engagés dans cette affaire, n’avaient rien à y gagner.
Il semble qu’il en ait été un peu de même à Ceylan. La mission, originaire de 1845, se francisa en 1857. Elle eût à sa tête Mgr Bonjean mort en 1892 et qui sut réunir autour de son cercueil les hommages sincères de tous les cultes et de tous les partis. Par malheur, l’activité de ce grand évêque dut se dépenser surtout au travers de divisions intensives peu propres à fortifier l’influence catholique. La langue et la civilisation anglaise dominent dans l’île d’une manière trop incontestée pour qu’on puisse travailler utilement à implanter le fiançais : et sans doute nul n’y songe plus. Mêmes conditions dans les vicariats de Vizagapatam et de Nagpour ; du moment que des congrégations françaises s’y sont établies il est bon qu’elles se fassent apprécier et tel est le fait ; mais force leur est de se plier aux exigences linguistiques du conquérant de sorte que, si leurs efforts servent les desseins du Saint-Siège, ils n’ont au point de vue national aucune utilité directe.