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les pères de Sion, — en 1874, les sœurs de Saint-Joseph, — en 1876, les frères de la Doctrine chrétienne, — en 1878, les Pères blancs, — en 1882, les Dominicains, — en 1884, les pères de l’Assomption, — en 1886, les Filles de la charité, — en 1889, les Trappistes et les Bénédictins, enfin les Lazaristes ; et nous ne parlons pas des ordres purement contemplatifs. On peut citer encore comme se réclamant volontiers de la France, bien que ne dépendant pas d’elle, les Franciscains et les Salésiens, — et comme non résidents mais organisateurs de pèlerinages dont l’importance politique est indéniable, — les Assomptionnistes.

En Égypte, il convient de noter une très curieuse statistique établie au lendemain de l’affaire de Fachoda. À ce moment, la population scolaire qui fréquentait les écoles congréganistes françaises monta de 9.411 à 10.634 unités, tandis que, dans les écoles publiques, la proportion des élèves choisissant la culture anglaise de préférence à la culture française atteignait 67 pour 100 (elle était en 1889 de 26 pour 100, puis s’était tenue jusqu’à Fachoda à 41 pour 100). Sans les écoles congréganistes on aperçoit aisément ce qu’il fut advenu de la culture française. Ces