un théâtre romain, deux temples, trois portes de l’enceinte, les restes du fameux « mur de défense » du Péloponnèse et du canal construit par Néron : puis successivement, de 1891 à 1893, l’enceinte d’Erimokastro en Béotie, le palais mycénien de l’île de Gha, le temple d’Athena Cranaïa à Drakhmani avec ses archives, ses ex-votos et sa décoration plastique, l’Agora de Stratos en Acarnanie, le temple d’Hécate à Lagina ; précédemment Thespies, le Pirée, Corcyre, Mantinée, Tegée, Tézène avaient été le théâtre de campagnes fructueuses (1887-1889). Quant aux voyages, ils englobèrent tout l’archipel et la zone des colonies grecques d’Asie, Thyatire, Laodicée du Lycus, Apamée, la Carie, Panamara, Angora, Pergame : des milliers d’inscriptions y furent relevées.
Le plus haut titre de gloire de l’école française est l’exhumation des sanctuaires de Delphes et des entrepôts de Delos. Dès 1873, ainsi que nous l’avons indiqué, quelques fouilles avaient été entreprises dans cette dernière île mais sans résul-