deur de France, de crainte qu’il n’en résultât quelque détérioration.
Dans le marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour, le roi eut la bonne fortune de trouver un continuateur de d’Antin ; M. de Marigny fit choix du peintre de Troy pour diriger l’Académie et ce dernier pendant quatorze années exerça ces fonctions de façon brillante. Parmi les élèves de cette période comptent Coustou, Pigalle, Slodtz, Soufflot, Fragonard ; puis viendront Houdon et surtout Louis David, le grand révolutionnaire, qui accomplira dans les sphères artistiques une transformation comparable à celle qui s’exécutera au même moment dans le domaine de la politique.
Le 13 janvier 1793, le chargé d’affaires de France fut assassiné dans le Corso et le palais de l’Académie saccagé par la populace ; les pensionnaires se dispersèrent aussitôt à travers l’Italie, poursuivant individuellement leurs études. Pourtant la Convention maintint l’institution, se