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iv

LES FRANÇAIS, LA RELIGION
ET L’ÉGLISE

Il se pourrait fort bien que la lutte contre le cléricalisme n’en restât pas là. Après la guerre aux moines viendrait en ce cas la guerre contre les simples prêtres. Ce seraient un grand malheur et une grande faute. Mais ce qui donne quelque apparence de raison à la crainte que cette faute ne soit commise, c’est la difficulté pour le parti radical de s’arrêter en chemin. Ce parti, avons-nous dit, est composé d’éléments disparates auxquels l’anticléricalisme sert de lien unique. Si ce lien venait à se briser ce serait la débandade pour le parti, et chacun de ses adhé-