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iii

LA GUERRE AUX MOINES

La déclaration ministérielle dont, conformément à l’usage, M. Combes, sitôt son cabinet constitué, donna lecture au Parlement, était un document assez terne dont la phraséologie rappelait celle des documents similaires confectionnés au temps des cabinets dits de « concentration » lesquels, ne pouvant vivre que par l’entente des modérés et des radicaux, se tenaient dans une pénombre volontaire, de façon à ne fâcher personne. Un instant la désillusion fut grande au camp des vainqueurs. Ils crurent qu’on les avait trompés et que M. Combes, devenu premier ministre, allait faire aux libéraux de coupables