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la chronique

du laboratoire de chimie. Bien entendu, l’atelier de « rentraiture » existe toujours ; c’est à lui qu’incombe le soin de faire les coutures ou les réparations nécessaires et de reconstituer les morceaux détruits et lacérés. Enfin, l’atelier de la Savonnerie continue à produire de ces superbes tapis dont la vogue a été si grande ; le tissu de la Savonnerie est, en somme, du velours tondu fabriqué à la main.

Tels sont, trop brièvement résumés, les glorieux souvenirs artistiques qu’évoquait l’exposition de 1902 et, puisque l’occasion s’en présentait, nous ne pouvions la laisser passer sans rappeler l’historique et exposer l’organisation d’une de ses institutions d’art industriel dont la France a le plus de raisons d’être fière.