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cas échéant ce qu’on leur a donné mais on les voit, déjà chargés d’enfants, recueillir chez eux et traiter comme leurs propres enfants des orphelins dont les parents sont morts sous leurs yeux et que souvent ils ne connaissaient pas six mois avant. Dieu seul sait tout ce que Paris recèle de beautés morales de ce genre, mais l’observateur attentif n’est pas sans en rencontrer sur sa route d’assez nombreux exemples pour que sa conviction s’établisse que Paris n’est point la « Babylone moderne » à laquelle des étrangers trop zélés jetèrent l’anathème.

Il faut borner là ces notes déjà trop longues pour une esquisse et forcément trop courtes pour un tableau. Quant à une conclusion nous n’en tirerons point. Conclure c’est mettre en relief une idée centrale, dominatrice, qui s’élève au-dessus des autres et les résume. Cette brève étude ne renferme pas les éléments d’une pareille opération. Nous venons de parcourir les sept collines parisiennes, car ce n’est pas seulement Rome qui a sept collines, urbs septicollis ; ce sont toutes les grandes agglomérations humaines du présent