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la chronique

comme un raccourcis de l’esprit Français. Non pas, bien entendu de tout l’esprit français, mais de celui du xixe siècle si épris successivement — et parfois simultanément, de romantisme, de science et d’amusement.

Les Fêtes de Victor Hugo.

Le programme comportait une cérémonie matinale au Panthéon, une seconde l’après-midi à la place des Vosges, l’ancienne place Royale, où la maison habitée par Victor Hugo de 1833 à 1848 s’est transformée, grâce aux soins pieux de M. Paul Meurice en un musée — enfin une troisième à la place Victor-Hugo, proche de la maison où mourut le grand homme en 1885 ; c’est là que se dresse sa statue, œuvre du sculpteur Barrias, au sommet d’un rocher autour duquel tournent des figures allégoriques. Il y en eut ainsi pour tout le monde ; le corps diplomatique prit part à la fête raffinée du matin ; l’administration procéda à l’inauguration du monument de Barrias par des discours de circonstance ; le peuple se donna rendez-vous place des Vosges où d’ingénieuses illuminations