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AU QUAI D’ORSAY[1]

L’année diplomatique a été moins chargée de faits que la précédente : il faut reconnaître, du reste, que 1901 avait présenté sous ce rapport un caractère tout à fait exceptionnel. Le rapprochement Franco-Italien, la visite du Tsar à Compiègne, les ultimatums signifiés à l’empereur du Maroc et au sultan de Constantinople, le proto-

  1. On disait autrefois : le Cabinet des Tuileries. On dit maintenant le « Quai d’Orsay » du nom de l’emplacement où s’élève le ministère des Affaires Étrangères. C’est là, en effet, et non au palais présidentiel de l’Élysée, que se concentre la politique extérieure de la république.