Deux jeunesses ! mais, dans un sens, il y aura toujours deux jeunesses et deux âges mûrs et deux vieillesses. En évoquant « l’éternel conflit entre la tentation pressante du libre examen et le besoin d’une autorité précise et définie devant qui s’incline la superbe de la Raison », M. de Mun a rappelé l’existence d’un état de choses auquel ni la République Française, ni aucune République, ni aucun césarisme ne sauraient mettre fin. Ce sont là questions de conscience que les hommes politiques ont bien tort de vouloir réglementer ; elles les dépassent.
Devant la Chambre, en janvier 1901, M. Waldeck-Rousseau parlait de la « formidable » organisation congréganiste « qui s’est formée pour conquérir le suffrage universel, qui va tenir le grand livre des élections, qui aura des agents dans toute la France ». Il évoquait « ces excitations, ces fureurs dirigées par un système évoqué du plus sombre passé contre toute une race ». — Et plus tard, au mois de juin, il disait au Sénat :