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la chronique

ment ; nous le ferons dans la Chronique de 1901, d’autant que l’année prochaine paraît devoir être, à cet égard, une année décisive. Pour le moment contentons-nous d’observer l’amélioration réelle qui s’est produite. Il va de soi que ces péripéties ont dissipé toute velléité d’action diplomatique en faveur du Transvaal : la sympathie pour les Boers est toujours vive en France ; le chevaleresque trépas du colonel de Villebois-Mareuil, l’héroïsme déployé par les Joubert, les Kronje et les Botha ne sont point faits pour la diminuer. Mais les Français reconnaissent combien déraisonnable eût été toute tentative officielle d’immixtion dans un conflit où dès le principe, les cabinets Européens résolurent de garder la plus stricte neutralité ; et loin de reprocher à leur gouvernement sa mollesse, ils lui savent gré de sa prudence.

Les Affaires de Chine.

La seconde contrariété éprouvée par le peuple français lui est venue d’Extrême-Orient et c’est la nomination du feld-Maréchal de Waldersee au poste de généralissime des troupes alliées qui en a été la cause. La nationalité du commandant en chef y