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iii

LA POLITIQUE EXTÉRIEURE EN 1900

Si le mot hésitation résume l’effet produit sur l’opinion par notre politique extérieure en 1900, c’est le mot contrariété qui peut le mieux exprimer l’impression que laisse derrière elle notre politique extérieure : impression très incomplète sinon inexacte ; mais, en diplomatie, il s’écrit bien des chapitres que le public ne sait pas lire et nombre de documents sont soustraits à son examen ; il juge d’après ce qui frappe ses regards et si ses conclusions simplistes sont fréquemment exagérées, il s’en dégage aussi parfois, un fond de vérité sur lequel il est bon de réfléchir ; tel est précisément le cas, cette année.