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évidemment l’Exposition n’est pas sans avoir exercé une répercussion sensible.

La question sucrière.

Une nouvelle conférence des sucres, mais limitée aux mandataires de quelques États — s’est tenue à Paris cet automne. Elle n’était pas appelée à trancher définitivement le grave problème que soulèvent les différences de législation et les allocations de primes directes et indirectes. Mais elle avait pour mission de rechercher une solution qui serait ensuite soumise à une conférence générale, après avoir reçu les adhésions de la France, de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie, les trois pays les plus intéressés dans la question puisqu’ils sont les plus grands exportateurs de sucre.

Le plus grand consommateur est l’Angleterre. Pour développer sa production, la France promulgua, en 1884, une loi qui accorde une détaxe à tous les fabricants qui dépasseraient un certain taux de rendement ; ce taux minimum a été plusieurs fois augmenté, mais les sucres français conservent néanmoins un boni très notable. Ce système, aux yeux des allemands et des autri-