cela dénote une déplorable tendance à l’utopie, au système, à la théorie quand même.
Réformes Scolaires.
Il faudrait à la jeunesse Française, une éducation plus virile, formant davantage le caractère, préparant mieux à l’usage de la liberté. Le régime en usage dans les collèges Français, ecclésiastiques ou laïques, est suranné ; il date de l’ancienne monarchie sous laquelle le collège avait une tendance à ressembler au couvent ; Napoléon ier le fit ressembler davantage à la caserne. Mais couvent ou caserne, il ne remplit pas son but actuel, qui est de former des hommes d’initiative et d’action ; la discipline reste déprimante à force d’être étroite et aucune amélioration sérieuse n’a encore été réalisée. Le gouvernement persiste à ne considérer que ce qui concerne la nature de l’enseignement, les programmes, les examens, le choix des maîtres. En vain lui a-t-on maintes fois suggéré de briser ou du moins de relâcher les liens trop serrés qui entravent complètement les « Proviseurs » des Lycées. Au lieu de pouvoir agir comme le chef véritable d’un grand établissement d’éducation, le