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la chronique

pouvoir exécuter le plan voté par la Chambre. On escompte une réduction notable de l’effectif de renfort, envoyé à Diégo-Suarez au commencement de 1900 ; il faudrait pour l’y maintenir 8 millions 1/2 : on en inscrit 3. Pour les travaux de fortification et d’armement des points d’appui de la flotte, la dépense totale, d’après le projet de loi adopté par la Chambre, sera de 61 millions ; 56 restent à dépenser en 4 ans, ce qui suppose une moyenne de 14 millions par an. Or, on ne prévoit pour 1901, que 6 millions ; aussi la Commission du budget a-t-elle cru devoir attirer l’attention des députés « sur le danger éventuel de la lenteur avec laquelle ces travaux paraissent devoir être exécutés ». Pour le maintien en Chine du corps expéditionnaire français, aucun crédit n’a été inscrit ; on projette d’ouvrir un compte spécial des opérations militaires en Extrême-Orient à l’aide d’obligations du Trésor à court terme, que l’indemnité payée par la Chine permettrait ensuite de rembourser. Une augmentation de la solde des capitaines a été résolue ; elle contenait 6 millions : on en inscrit 3, de sorte que l’amélioration ne pourra être réalisée qu’à partir du 1er juillet pour une demi-année ; mais pour le budget de 1902,