Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/134

Cette page a été validée par deux contributeurs.
116
la chronique

riel, leurs arbitres. L’aimable délégué-général, M. Mérillon, tardivement désigné, fit d’ailleurs tous ses efforts pour remédier aux défauts d’une situation incohérente et il y parvint dans une assez large mesure. Sans entrer dans le détail des enseignements à tirer de ces différents concours, nous pouvons indiquer : le succès des réunions d’escrime et de sports athlétiques qui permirent de constater les qualités toujours prépondérantes des escrimeurs français, et l’entraînement merveilleux des athlètes américains — les progrès réalisés en tous pays par l’escrime du sabre, qui devient la rivale des escrimes au fleuret et à l’épée — la hardiesse, le savoir et l’endurance des aéronautes — le danger de l’invasion du professionnalisme et de l’esprit de lucre dans les milieux sportifs — l’exagération de force et de vitesse à laquelle tend imprudemment l’automobilisme — la nécessité d’une jauge internationale en yachting. Parmi les victoires françaises à signaler figure le gain d’un match de foot-ball sur une équipe allemande, première rencontre de ce genre qui ait eu lieu entre français et allemands.

Il y a peu de choses à dire de l’organisation et du fonctionnement des Jurys. Le plus important,