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C’est là, jusqu’à un certain point, un aveu d’impuissance qu’il n’est pas sans intérêt d’enregistrer.

En plus des congrès, il y eût cette fois des concours et notamment des concours de sports. La chose n’était en 1889, que fort embryonnaire. Le congrès des exercices physiques avait organisé des concours scolaires d’équitation, de natation, de gymnastique, de sports athlétiques qui ne groupèrent que les jeunes français. À Chicago, une tentative pour attirer les athlètes européens n’eût qu’un médiocre succès. En 1900, on alla plus loin ; tous les sports, à l’exception du patinage, trop difficile à installer en été, et de la boxe jugée on ne sait pourquoi trop brutale, — figurèrent au programme et constituèrent par suite d’une entente avec le Comité International Olympique, les deuxièmes jeux Olympiques modernes. Les premiers, comme on sait, eurent lieu à Athènes en 1896 ; les troisièmes auront lieu en 1904, probablement en Amérique. Aucun terrain n’ayant été aménagé à temps par l’administration de l’Exposition, qui fit preuve, à cet égard, d’une incompétence notoire, il fallut recourir aux bons offices des sociétés françaises, qui prêtèrent leurs terrains, leur maté-