Chicago et en 1900, le congrès féministe et le congrès de la paix. Pour ceux-là le voisinage de l’Exposition n’est pas sans inconvénients ; il peut en résulter une exagération de doctrines et de langage due à l’intoxication intellectuelle du milieu, et peu propre à engendrer des résultats pratiques. Enfin certains congrès se réunissent pour étudier la valeur d’une réforme déterminée, comme le monopole de l’alcool ou la défense d’un intérêt spécial, comme la protection littéraire.
L’idée des Congrès date de l’Exposition de 1878, mais leur organisation était alors strictement officielle. Convoqués par l’administration et à ses frais ils ne pouvaient jouir d’une suffisante liberté. Il y en eût dix-sept environ. En 1889, leur nombre s’accrut considérablement et l’organisation fut différente. L’Exposition prêta son concours aux congressistes et leur accorda, avec son patronage, certains avantages matériels. Quelques-uns de ces Congrès furent très importants ; mais la plupart portèrent la marque de la hâte avec laquelle on les avait préparés. Leur réunion, en effet, n’avait pas été prévue dans le règlement général de l’Exposition. En 1900, au contraire, la chose fut prévue et