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répandu en sorte que les concessions accordées le furent à des prix beaucoup trop élevés ; bientôt le mécontentement perça, des spectacles fermèrent ; certaines installations furent sous-louées à bon marché ; on y montra des femmes géantes ou des serins savants. L’autorité dut intervenir et rappeler les délinquants au respect de leurs contrats ; on procéda à des expulsions dans la rue de Paris ; finalement, les plaintes se multipliant, l’administration consentit à un arbitrage : c’était une défaite morale. Quant aux limites à ne pas franchir, elles le furent encore trop fréquemment ; malgré son désir de donner à toutes choses un cachet artistique et agréable, le commissariat général se laissa entraîner. Si la bienséance fut le plus souvent respectée, la science se trouva offensée par des organisations comme celles du « Palais de l’Optique » et le bon sens, blessé par des créations comme celles du « Manoir à l’envers ». La réclame vint à la rescousse, utilisant le moindre espace resté disponible pour y étaler la glorification d’un biscuit ou les louanges d’une viande réfrigérée.

Parmi les concessions les plus considérables d’une Exposition universelle figurent les transports.