xixe siècle. Or, il fallait aller chercher les bicyclettes près des voitures, le patinage dans la coutellerie, et ainsi de suite ; l’idée sportive était totalement éclipsée par cette dispersion des objets qui l’eussent représentée, parmi des industries auxquelles ils ne se rattachaient que par l’identité de la matière première ou la similitude de la main-d’œuvre ; ce sont là des considérations qui ne touchent pas le visiteur ; il souhaiterait de voir classer les produits d’après l’usage qu’il en fait, plutôt que d’après la façon dont on les fabrique. L’Exposition de 1900 n’a point réalisé, à cet égard, les innovations désirables.
Par contre, elle a heureusement disposé des grands espaces et mieux encore des petits recoins qui lui avaient été attribués. Elle a répondu de son mieux aux exigences des pays étrangers et a su, pour la plupart, les satisfaire par une juste répartition de terrain ; si on peut lui reprocher d’avoir fait appel à des collaborations trop multiples, ce qui a nui parfois à son unité d’aspect, il faut reconnaître pourtant son habileté à utiliser les pensées si diverses de ses collaborateurs. Mais où elle a excellé, sans conteste, c’est dans les allures rapides, légères et élégantes qu’a revêtues le