Page:Pierre de Coubertin - Chronique de France, 1900.djvu/116

Cette page a été validée par deux contributeurs.
98
la chronique

Là s’élevèrent, sur deux rangs, les pavillons des nations étrangères à l’exception de la Russie, des Pays-Bas, de la Chine, du Japon, du Transvaal et des Colonies Britanniques et Portugaises qui furent logés dans les jardins du Trocadéro. De l’avis général, ces constructions constituèrent un des « clous » de l’Exposition de 1900, et l’image de leur merveilleuse enfilade est, sans doute, une de celles qui s’attarderont le plus longtemps au fond des mémoires.

Au point de vue technique, au point de vue de l’Exposition elle-même, de son ordonnance et de sa clarté, le résultat fut moins heureux. Des guides et des plans eurent beau renseigner le public et l’aider à s’y reconnaître, il ne sut jamais pénétrer les mystères d’une répartition qui, il faut l’avouer, tenait un peu du fouillis. On eût pu sans doute y remédier. C’était déjà une complication suffisante que d’avoir à chercher les étalages étrangers, partie dans les pavillons et partie dans les galeries générales. Celles-ci, du moins, auraient dû être aménagées d’une façon régulière et logique au lieu de présenter l’aspect d’un véritable damier où la couleur des drapeaux était l’unique et insuffisant moyen d’orientation. D’au-