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Le requin fondit sur le plongeur. (page 85)

CHAPITRE vii

UN AMPHIBIE ARTIFICIEL


À bord, personnel et passagers paraissaient plus ou moins consternés. Sur le Pétrel, ce joli navire où tout le monde était amical et confiant, une aventure pareille ! Plougonnec maugréait, sans s’arrêter, des choses à peu près incompréhensibles, mais où revenaient avec fréquence les faillis chiens de matelots d’eau douce et les calamars de terriens de malheur ! S’il avait tenu Wurtzler dans un coin, malgré ses soixante ans, le Bavarois aurait probablement passé un vilain quart d’heure. Il l’avait bouclé lui-même, de crainte de surprise, et gardait dans ses poches la clef du cadenas qui lui amarrait une cheville à la barre de fer.

À l’arrière, la préoccupation était aussi forte, bien qu’elle se traduisît d’autre façon.

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