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néphélococugie
Jean Cocu

Tu ne mens pas, la verité est telle.

Cornard

Mais quand tu veux baudouyner sur elle,
Sa corne longue est un empeschement
Que tu ne peux l’enfoncer vivement.

Jean Cocu

La corne est molle, et l’ay plustost baissée,
Que dessouz moy n’est ma femme enfoncée.

Genin

O belle Caille ! ô oyseau bien heureux !
O heureux Jan qui en es amoureux,
Et qui la peux embrasser à ton aize !
Certes, il faut qu’un petit je la baize.

Cornard

Et moy aussi.

Jean Cocu

Et moy aussi. Cela vous est admis,
Car aux Françoys le baizer est permis,
Et le parler, et du reste je pense
Que vous m’aurez en quelque reverence.

Cornard

Je pense bien que tu n’y seras pas,
Quand on fera avec elle son cas,
Et celuy-là qui t’y voudroit semondre,
Comme un grand sot faudroit l’envoyer tondre.

Jean Cocu

Or est-il temps de vous mener chez moy :
Montons, allons.