Tu ne mens pas, la verité est telle.
Mais quand tu veux baudouyner sur elle,
Sa corne longue est un empeschement
Que tu ne peux l’enfoncer vivement.
La corne est molle, et l’ay plustost baissée,
Que dessouz moy n’est ma femme enfoncée.
O belle Caille ! ô oyseau bien heureux !
O heureux Jan qui en es amoureux,
Et qui la peux embrasser à ton aize !
Certes, il faut qu’un petit je la baize.
Et moy aussi.
Car aux Françoys le baizer est permis,
Et le parler, et du reste je pense
Que vous m’aurez en quelque reverence.
Je pense bien que tu n’y seras pas,
Quand on fera avec elle son cas,
Et celuy-là qui t’y voudroit semondre,
Comme un grand sot faudroit l’envoyer tondre.
Or est-il temps de vous mener chez moy :
Montons, allons.