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néphélococugie
Genin

Quoy tu as doncq une Caille mignarde,
Que dans ton nid pour ta femme tu garde ?

Jean Cocu

Il est ainsi, et affin que tu sois
Plus asseuré, c’est celle que j’avois
Quand j’estois Homme, et quand dolent et morne
J’eus sur mon front une bessonne corne :
Soudain après que la mort la tua,
Le bon destin en Caille la mua,
Ayant la face, et le front d’une fée,
Et toutesfois n’est que Caille coiffée :
De femme elle a toutes les fonctions,
Tous les desirs, toutes les passions ;
Elle a les piedz et les mains aussi belles
Que les auroient autres femmes mortelles.

Cornard

N’a-t-elle point d’entre-fesson aussi ?

Jean Cocu

Mais de la femme elle differe en cecy :
Elle a le poil, les ailles, le plumaige,
Le chant, les cris d’une Caille sauvaige :
Comme la Caille elle est chaude un petit,
Et bien souvent se met en appetit,
Me recherchant tout ainsi qu’une Caille
De ses hautz cris à celle fin que j’aille
La contenter de tout ce qu’il luy faut.

Cornard

Voylà vrayment un animal bien chaut,
Je croy qu’il a une gentille adresse
Tremblant du dos, et jouant de la fesse ;