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néphélococugie
Genin

Je te l’asseure. Et moy je te prometz
Que tu auras la figure parfaicte
D’un vray Cocu, laquelle tu souhaicte,
Et te verras d’un Cocu recevoir
Ailles, nature et honneur et pouvoir.
 

L’Enfant de la Matte

Je viens vers vous pour estre l’un des vostres
Et devenir Cocu comme les autres.

Genin

Quel bon mestier est le tien que tu suis ?

L’Enfant de la Matte

Un bon matoys à bien parler je suis,
Qui ay la main et le pied bien agile
A enterver et à faire après Gille,[1]
Le vray gibier des renards inhumains
Qui vont fouquant le festu que je crains.

Genin

Je ne puis point ce que tu dis comprendre,
Fais moy cela plus clairement entendre.

L’Enfant de la Matte

Je suis du rang des hommes sans moyen
Qui n’ont un sol de rente en tout leur bien
Et toutesfois qu’aux villes on void estre
Ceux qui se font plus braves apparoistre,
Non qu’ils ne soient bien remarquez entr’eux,
Car ilz n’ont point de laquays comme ceux
Qui ont du fonds et un train entretiennent
Du revenu d’heritages qu’ilz tiennent.

  1. Faire Gille c’est s’enfuir.