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SUR P. LE LOYER

où parut le volume qui renferme tant de belles choses. On nous dispensera sans doute de nous étendre davantage sur ce tissu de divagations que l’auteur regardait comme son chef-d’œuvre, et qu’il adressa au roi Jacques Ier, en émettant dans son épitre dédicatoire le voeu que le fils de Marie Stuart et ses sujets revinssent à la foi catholique. Jacques 1er  eut la bonté de lui répondre par une lettre de félicitations. Charles Nodier a consacré à ce tissu d’extravagances un chapitre de ses Mélanges extraits d’une petite bibliothèque.

Passons légèrement sur un autre ouvrage de notre auteur : Les Méditations théologiques sur le cantique de la Vierge Marie (Paris, 1614), une traduction française de la Cité de Dieu de saint Augustin, restée inédite, une épopée non achevée (et aujourd’hui perdue) dont Thierry d’Anjou était le héros, et d’autres compositions qui attestent du moins l’ardeur que Le Loyer apportait au travail.

Signalons parmi les ouvrages qui fournissent quelques détails sur ce personnage excentrique les Mémoires dé la Société d’agriculture, sciences et arts d’Angers, tome IV, la Bibliothèque française de l’abbé Goujet, tome XV, les Mélanges extraits d’une petite bibliothèque, par Ch. Nodier, p. 323, la Bibliothèque poétique de Viollet Le Duc, tome I, p. 323, enfin une notice de M. Albert, insérée dans le Moniteur de la librairie (janvier 1844) et dans le Bibliothécaire, journal fondé par M. Quérard,