C’est en 626 que le roi mérovingien Dagobert Ier
fonda la célèbre abbaye de Saint-Denis.
Parmi les libéralités nombreuses dont elle fut gratifiée il en est une à laquelle elle attacha toujours un très grand prix, et qu’elle garda avec un soin jaloux jusqu’au XVIIe siècle, c’est la châtellenie de Rueil [1] avec ses nombreuses dépendances, Courbevoie, Saint-Cloud, Nanterre, Puteaux, etc..
Ce fut le roi Charles-le-Chauve qui lui fit ce présent, qu’on peut doublement qualifier de royal, pour l’indemniser des pertes qu’elle avait éprouvées, en 863, lors de l’occupation de Saint-Denis par les Normands.
Ce prince, étant à Saint-Denis, le 27 mars 875, lui donna le domaine de Rueil, avec ses dépendances, situé en Parisis et en Pincerais, à l’exception des manses de
- ↑ Arch. Nat., S. 2347, Notice historique de la fondation de Rueil.