Hébert, je m’empressai de les soummettre à M. l’abbé Laurent, qui occupait alors la Cure de Courbevoie. IL fut étrangement surpris de ma découverte, d’autant que, par ses relations amicales avec ses prédécesseurs , M. le chanoine Cabanettes et M. le chanoine Douvain, il remontait jusqu’au milieu du XIXe siècle. Le doute, cependant, n’était pas possible devant l’authenticité des documents : Courbevoie paroisse et église était bien l’œuvre d’un curé martyr.
Aussi, désireux de réparer l’oubli dont souffrait la mémoire de Pierre Hébert, me pressa-t-il vivement de continuer mes recherches et d’écrire la biographie du saint prêtre.
J’acceptai cette tâche avec d’autant plus d’empressement que l’église de Pierre Hébert a vu mon baptême, ma première communion, et mes débuts dans le saint ministère, à titre de vicaire.
Mes recherches m’ont mis en présence de nombreuses pièces sur Courbevoie : loin de les négliger, je lésai collectionnées, et, d’une simple plaquette sur Pierre Hébert, que je me proposais uniquement d’écrire, j’en suis arrivé à faire l’historique de sa paroisse.
Dans cette étude je n’ai pas essayé de suivre un ordre chronologique — la tentative eût été irréalisable — j’ai simplement rassemblé, sous le même titre, tous les documents de même matière. De la sorte, chaque chapitre constitue une partie indépendante de l’histoire de Courbevoie.
Dans mes recherches si diverses j’ai rencontré bien des précieux concours. Je tiens à présenter ici l’hommage de mes remerciements les plus respectueux à M. le chanoine Pisani, si documenté sur la période révolutionnaire, à M. Fermé, l’infatigable chercheur qui a
