Page:Pierre Du Ryer - Alcimédon, 1636.djvu/90

Cette page n’a pas encore été corrigée

Et bien que ton mépris veuille le rejeter,
Ton bel oeil le retient et semble le flatter.
Adorable sujet à qui je rends les armes,
Mesure mon amour par l’excès de tes charmes,
Et tu verras alors que mon affection
Est égale en grandeur à ta perfection.
Toi qui comme mes feux rends ma douleur extrême,
Doux tyran des esprits amour fais qu’elle m’aime,
Ou que ses yeux plus doux ayant su m’enflammer,
Me donnent pour le moins plus de sujets d’aimer.
Mais Rodope s’avance.


Scène deuxième.

RODOPE, TYRÈNE.
RODOPE.

Il faut trouver Tyrène
Que son bras contribue à me tirer de peine,