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NOTES

maux. Il chantait encore comment Ophion et Eurynome, fille de l’Océan, régnèrent sur l’Olympe, etc. Orphée avait fini de chanter, et chacun restait immobile. La tête avancée, l’oreille attentive, on l’écoutait encore, tant était vive l’impression que ces chants laissaient dans les âmes.

« Le repas fut terminé par des libations, etc. »

(Les Argonautes d’Apollonius de Rhodes, ch. ier.)

(4). PAGE 55, VERS 5.


Les pasteurs Chaldéens, sur leurs paisibles rives, etc.

« Principio Assyrii, propter planitiem magnitudinemque regionum quas incolebant, cùm cælum ex omni parte patens et apertum intuerentur, trajectiones, motusque stellarum observârunt. »

(Cicero, de Divinatione, I. i, n. i. )

(5). PAGE 56, VERS 8.


L’astre, ami des bergers, annonce son retour.

« L’éclat dont brille Vénus avait frappé les Grecs ; mais ses mouvements avaient jeté ce peuple dans une erreur bien grossière. On sait que Vénus se montre alternativement avant le lever du soleil et après le coucher de cet astre, selon qu’elle est plus occidentale ou plus orientale que le soleil. Les Grecs n’imaginèrent pas qu’une même étoile pût se montrer sous deux aspects si opposés. Ils crurent devoir les attribuer à deux astres différents. Conséquemment à cette idée, Vénus reçut chez ces peuples deux noms, qui, caractérisant ses deux situations opposées, montrent que réellement les Grecs, d’une seule planète, en avaient fait deux. Ainsi, lorsque Vénus paraissait avant le lever du soleil, ils la nommaient Esophoros, c’est-à-dire, l’astre précurseur de l’aurore. Ils