Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/60

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Naturam vero appello legem Omnipotentis

Supremique patris, quam primâ ab origine mundi
Cunctis imposuit rebus, jussitque teneri
Inviolabiliter, dum mundi secla manerent.

(Marcel Palingen, Zodiaq. de la vie, liv. II.)


(18). PAGE 17, VERS 2.


Suivant sa densité, dans l’immense étendue
Chacune s’arrêtant, demeura suspendue.

Sed cum septeni certâ sub lege planetæ

Perpetuâ medium lustrent vertigine solem,
Vorticis a centro non æquo limite distant.
Illi, quos crustæ moles onerosior ambit,
Vorticis extremas longe jaculantur ad oras ;
Quique minus solidà conflantur mole planetæ,
Exiguum peragunt multo velocius orbem,
Et centro solis gyro propiore rotantur.

 (Le Monde de Descartes, par le P. Ducouedic, jésuite.)


  « Képler avança que la différence des révolutions des planètes démontrait la différence de leur densité. Il établit que le soleil est de tous les corps le plus dense : ceux qui le sont le plus après lui sont rangés le plus près de lui. Képler compare Saturne au diamant, Jupiter à l’aimant, Mars au
fer, la Terre à l’argent, Vénus au plomb, Mercure au vif-argent,
et le soleil, qui est le plus lourd, et, selon lui, le plus dense des astres, à l’or, le plus pesant comme le plus précieux des métaux. Cet ordre de densité des planètes est presque le véritable. Les planètes les plus éloignées sont celles
qui renferment le moins de matière, relativement à leur volume. Le soleil, que Képler croyait le plus dense, est le seul qui s’écarte de la règle qu’il ose lui prescrire. »
           (Bailly, Hist. de l’astr. mod., t. II, liv. II.)

« Les planètes voisines du soleil sont les plus denses ;