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NOTES

C’est l’hypothèse de Buffon. « Ne peut-on pas imaginer avec quelque sorte de vraisemblance, dit-il, qu’une comète tombant sur la surface du soleil, aura déplacé cet astre, et qu’elle en aura séparé quelques petites parties, auxquelles elle aura communiqué un mouvement d’impulsion dans le même sens, et par un même choc ? »

(Théorie de la terre.)

(11). PAGE 10, VERS 13.


Soit, et j’en crois Herschell, que dans son atmosphère
Le soleil ait produit une vapeur légère, etc.

M. Herschell a fait sur les nébuleuses, qui ont été le sujet spécial de ses observations pendant quarante ans, un Mémoire lu à la Société royale de Londre, le 20 juin 1811, et dont l’objet est d’établir cette conjecture, que les nébuleuses pourraient bien être une matière lumineuse diffuse, qui en passant par divers degrés de condensation, formerait des comètes, des planètes, des soleils. On ne considère ici cette idée que dans ses rapports avec l’hypothèse de Buffon sur la formation des planètes. M. de La Place reproduit la conjecture de M. Herschell dans une note qui termine l’Exposition du système du monde, « Comme une hypothèse qui lui paraît résulter avec une grande vraisemblance des phénomènes ; mais il la présente avec cette défiance que doit inspirer tout ce qui n’est pas un résultat de l’observation et du calcul. »


(12). PAGE 11, VERS 1-3.


C’est un soleil nouveau que le monde a vu naître,
Lumineux par lui-même et qui va ne plus l’être,
Mais non solide encore et dans l’immensité, etc.