Rien ne périt, tout change……
- (Ovide, Métam., I. xv.)
L’incendie en fureur y dévore des mondes.
Signa per affertus cœlique incendia mittit. (Manilius, I. i.)
« Quant aux étoiles qui se sont montrées presque subitement avec une très-vive lumière, pour disparaître ensuite, on peut soupçonner avec vraisemblance que de grands incendies, occasionés par des causes extraordinaires, ont eu lieu à leur surface ; et ce soupçon se confirme par le changement de leur couleur, analogue à celui que nous offrent sur la terre les corps que nous voyons s’enflammer et s’éteindre. »
- (Exposition du système du monde, liv. ier, ch. XIII.)
« Hipparque observa le premier fait de ce genre : il aperçut une nouvelle étoile ; un nouveau feu s’alluma devant lui dans le ciel : c’était un incendie qui commençait. Nous concevons mieux la destruction que la naissance des choses ; on sent d’abord qu’un soleil peut s’éteindre, on a peine à se figurer comment il peut s’allumer. On ne peut dire où étaient renfermés les feux qui brûlent une masse, tout-à-coup embrasée : mais il ne nous est pas permis de tout expliquer. »
- (Bailly, Discours sur les corps lumineux.)