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DU CINQUIÈME CHANT.

cœur du Scorpion (Antarès). Toutes deux étaient placées près du colure des équinoxes… comme en sentinelles près des deux points qui séparent les longues nuits des longs jours. Les autres répondaient aux signes solsticiaux ou aux limites du mouvement du soleil de haut en bas et de bas en haut. L’une fait partie du Lion et se trouvait située sur le colure même des solstices. C’était le cœur du Lion… ou Régulus. La deuxième, placée hors du zodiaque, mais liée au signe du Verseau, auquel répondait le solstice d’hiver, est la belle étoile de l’extrémité de l’eau du Verseau, dite la bouche du poisson et plus connue sous son nom arabe de Fomahaut. »

(Dupuis, Orig. des Cultes, 1. 1, p. 116.)

« Qu’il y ait des observations de cette date dans l’antiquité, c’est ce dont il ne semble pas possible de douter. Les Perses disent que quatre belles étoiles ont été établies pour garder les quatre coins du monde ; or, il se rencontre qu’au temps du commencement de l’âge Caliougan, 3000 ou 3100 ans avant notre ère, l’œil du Taureau et le cœur du Scorpion étaient précisément dans les équinoxes, le cœur du Lion et le Poisson austral assez près des solstices. »

(Bailly, traité de l’astr. indienne, dise, préliminaire.)

(14). PAGE 198, VERS I.

........ La barque radieuse.

Chaque peuple a ses usages. Les Grecs faisaient voyager le soleil sur un char ; les Égyptiens le plaçaient dans un bateau.


(15). PAGE 198, VERS 3.

Ammon, le front paré des cornes du Bélier.