Page:Pierre Daru - l'astronomie - poème en six chants.djvu/244

Cette page a été validée par deux contributeurs.
226
NOTES

le pôle ; elle en est la plus voisine depuis 400 ans, s’en rapprochera encore jusque vers l’an 2013, puis s’en éloignera pour reprendre successivement les mêmes positions dans une révolution de 25980 ans. Deux autres étoiles, Alpha du Dragon et Beta de la petite Ourse, parviennent aussi tour à tour à la proximité du pôle.


(12). PAGE 196, VERS 16.

Ce que sut le premier expliquer d’Alembert.

« Ce grand géomètre a déterminé le premier par une très belle méthode les mouvements de l’axe de la terre… et fait connaître les vraies dimensions de la petite ellipse que décrit le pôle de la terre. »

(Exposition du système du monde, liv. 4, ch. 13.)

(13). PAGE 197, VERS 14.

De l’été, de l’hiver annonçaient le solstice.

« Environ 2500 ans avant notre ère, quatre belles étoiles semblaient avoir été placées par la nature pour fixer les limites des saisons, ou les divisions des signes de trois en trois, aux points équinoxiaux et solsticiaux : toutes quatre de première grandeur et de couleurs différentes, deux par deux. Les unes étaient rouges, les deux autres blanches ; et elles se trouvaient en telle opposition, que quand une rouge passait au méridien supérieur, l’autre était sous la terre au milieu de sa course. Les deux rouges étaient dans les signes des équinoxes de ce temps-là, lesquels étaient le Taureau et le Scorpion. L’une était l’œil du Taureau (Aldébaran) ; l’autre, le